Changements…


Commencements… c’est avec ce simple mot que je pourrais résumer la semaine qui vient de se terminer.
Commencements d’abord parce que j’ai décidé d’aller de l’avant. Parce que le fait de souffrir est pire que de rester dans la situation actuelle.  Quand j’étais en thérapie l’été dernier, ont nous a cassé les oreilles avec les 4P ( les plus petits pas possibles). Essayer de grimper un escalier en sautant 10 marches d’un coup conduit inévitablement à la chute… la rechute. Alors, un pas à fois…

Commencement parce que mon déménagement arrive à grands pas et que c’est en quelque sorte un nouveau départ. Je tri tout, je garde l’essentiel, je donne, je vend. J’essaie de considérer les avantages, comme par exemple le fait d’être à moins de 20 minutes du CEGEP au lieu d’une heure. Avoir moins de responsabilité, plus d’entretien de terrain. Un grand avantage malgré que c’est certain que ma piscine va me manquer énormément 😦

Commencement parce que j’ai entamé mon avant dernière session au CEGEP. Si tout va bien, je devrais graduer en Juin prochain. En fait, j’ai vraiment l’intention de graduer en Juin prochain. 4 ans aux études c’est amplement suffisant. Il est grand temps pour moi d’aller travailler, d’avoir des soirées normales, comme tous les parents ! Je ne veux plus de ces soirées et fins de semaines à faire des travaux. De l’anxiété d’échouer, du stress de performer. Puis, j’ai besoin de travailler pour qu’enfin l’argent entre en quantité suffisante pour enfin commencer à payer les dettes que j’ai accumulé depuis 2009. J’ai hâte d’exercer mon rôle d’éducatrice spécialisée, hâte d’être enfin sur le terrain.

Commencements parce que j’ai débuté cet après-midi une thérapie pour les TPL. Chaque 2 semaines, pendant un an, je prendrai une demi journée pour travailler sur moi. Pendant un an des genres de travaux, exercices sur moi à faire à la maison entre les ateliers. Après avoir fait la thérapie intensive de l’hôpital de jour, je sais que j’ai une bonne base. Mais mettre en pratique ce que l’ont a acquis n’est pas toujours simple. Je sais, cette thérapie qui commence n’a rien d’aussi spectaculaire, d’aussi punché que celle suivit cette été. Mais j’espère qu’elle m’aidera à solidifier ce que j’ai appris cet été, à le mettre en pratique de manière plus automatique et que le suivi m’aidera à éviter les grosses rechutes comme j’ai connu depuis mai dernier.

Commencement finalement parce que ma chatte a eu des ti bébés 🙂 4 petits, 2 sont morts. Tout de même, pendant les deux premiers jours, le fait de m’occuper des 2 plus faibles m’aura fait complètement décrocher de mon malheur. Mon esprit était totalement absorbé par ces 2 petits êtres qui avaient vraiment besoin que je sois là, toutes les 2h pour les nourrir et même une nuit, pour tenir le chaton mourant au chaud. Au bout de ces jours là j’ai réalisé à quel point m’occuper l’esprit est important pour mon bien-être. Je réalise qu’à chaque fois que je tombe chez moi à ne rien faire, je tombe dans mes pensées et je rechute directement.
Le prochain stop ne se fera que pour le congé des fêtes, donc c’est encore assez loin… mais déjà, j’y pense. J’espère que rendu là j’aurai assez cheminée pour passer au travers de « mes vacances de noël » …

Je ne peux pas dire que je me sens au meilleur. D’ailleurs, je pense que je voulais trop que tout se replace et redevienne comme avant. Plus j’y pense, plus je réalise que c’est impossible. Je ne peux pas effacer le passé, je ne peux pas effacer mes actes du printemps. La chute a été faite de très haut et je dois arrêter de chercher le miracle. Si tomber a prit 3 ans, il est impossible de remonter en 3 mois.
Mais parce que j’ai 4 enfants et que je les aime par dessus tout, je vais me battre. Je vais me rendre en Juin et l’avoir, mon diplôme. 🙂

Expérimenter le vide.


J’ai cette impression de lourdeur à l’intérieur quand je pense au minimum à faire pour me permettre de rester en vie. pale
Un pacte avec moi même, au sens où pour me sentir bien et enfin être heureuse, y’a un minimum que j’attend.
Rien de ce que j’ai sur les épaules ne peut être mis de côté. Rien. C’est tout ou rien.
Je dois d’abord me gérer moi-même, ce qui est assez inconfortable merci. Ma tolérance envers moi-même est réduite au minimum. boum
J’ai repris les cours, j’en ais ma claque. Il est grand tant que ça finisse. 5 cours à l’horaire à gérer, avec tous les travaux que ça demande.
Je déménage le 1e Décembre. Je dois tout trier, pacter (emballer), nettoyer la maison, fermer la piscine, ramasser les feuilles. Bref, remettre la maison dans l’état où il était quand je l’ai reçu.
En plus, ajouter à ça la pression financière, mon ex qui m’énerve, tout ce qui entoure les enfants…

C’est pesant. C’est un sens unique qui prend sa fin dans un mur de brique. Soit je passe au travers, soit je m’aplati comme une crêpe à la vitesse de la lumière. affraid

Je sens la pression, je me sens étouffée. Comme si j’étais dans une salle de torture et que les murs se refermaient sur moi. Puis, quand ils arrêtent d’approcher et que je recommence à avoir de l’espoir, ils se remettent en mouvement.
Comme si aucune issue n’était possible. Un cauchemar éveillé par moments.

Je sais logiquement qu’il faut se mettre en action. Logiquement, intellectuellement parlant, je le sais. C’est en faisant un peu chaque jour quelque chose que je vais me rapprocher de mes buts et donc, de mon mieux-être. La théorie est une chose qui n’échappent pas aux TPL. D’ailleurs ce n’est pas à ce niveau qu’est le problème, c’est au niveau du sentiment qui se trouve derrière. Gestion des émotions et tolérance à la détresse.

J’en viens même parfois à bout d’entendre les gens me répéter en boucle leurs principes fondamentaux du bonheur, leurs conseils si bien avertis, leur façon de voir les chose, les encouragements, t’es capable, t’es forte, etc. À la limite, non je ne suis plus capable. gr Embarassed
Parce que par moments, non je ne me sens pas forte du tout. Logiquement je connais ma vie et je sais tout ce que j’ai traversé mais encore là, au niveau des émotions, vient un temps où je finis par ne plus ressentir cette force. Me sentir forte et capable deviennent des sentiments inconnus et absents par le fait même de mon répertoire d’émotions. Ça c’est le vide. pale

Puis, devant la possibilité de se voir même passer au travers des épreuves s’estompe l’espoir. Elle disparaît peu à peu, au même rythme que les possibilités de s’en sortir. Crying or Very sad Le vide complet s’installe, le cerveau tourne sur un disque quasi vierge. La seule ligne gravée ressasse sans arrêt l’angoisse, le sentiment de panique, l’urgence de fuir. pale

C’est l’arrêt. Les évènements se prévoient. Le moyen, quand, comment, les détails même jusqu’au nombre de bouteilles d’eau, C’est la logique pure et dure, sans émotions ou presque. pale

Et après faut garder espoir, sachant que cette roue tourne et retourne encore. boum Comment l’arrêter? scratch Bon, ça c’est mon expérience du vide et de ses conséquences. Pis oui, j’ai de l’aide. N’allez pas croire que je suis au bord du gouffre. J’ai recommencé les cours, je déménage le 1e Déc. et j’ai décidé de foncer droit dans le mur, voir si il est aussi vide que mon frère le prétend. J’aimerais bien passer au travers. J’ai 4 merveilleux enfants à qui je ne veux surtout pas faire de mal, que je ne veux pas tristes et malheureux et pour qui je souhaite être là encore longtemps. Pour eux donc, je passe ce pacte avec moi de foncer dans mur et le défi de passer au travers. Puis, si je réussi, je garanti qu’il va y avoir tout un party le 24 Juin ! Ce sera pour moi, bien sincèrement l’accomplissement de quelque chose d’énorme. Finir mes études, reprendre mes enfants, ma vie. Travailler, sortir du gouffre financier, vivre enfin. 🙂

Je ne veux plus.


Le terme Espoir fait raisonner en moi le même feeling qu’un affreux blanc de mémoire. C’est une impression de néant total, sans couleur ni odeur, sans matière. Ce n’est rien qui veuille dire quelque chose. Quant à la vision que j’ai de mon avenir à moyen ou long terme, je pourrais en dire tout autant. Je ne vibre plus. Mon cerveau fait bien parfois quelques soubresauts comme un coeur au bord de l’arrêt mais rien qui n’arrive à me tenir réellement.
Du coup, j’ai peur. Encore. Je me sens comme si ont m’avait mis sur l’épicentre d’un tremblement de terre et qu’ont me demandait de ne pas broncher, de rester là, debout, forte et droite alors que je suis faible et croche. C’est peine perdue. Les attentes des autres, l’impression qu’ont les autres de mes capacités et de mes forces est fausse et complètement en dehors de la plaque. Je ne suis pas forte. Je ne suis pas résistante à tout. Je ne suis pas apte. Je ne suis plus qui j’ai été. Je n’ai plus cette force.
Puis, je voudrais bien sincèrement que les gens arrêtent de s’imaginer que je peux tout traverser. Le standard est trop élevé pour mes capacités.
J’en suis à un point de l’accouchement de mes objectifs où je suis certaine que je ne passerai pas au travers. Les objectifs sont en souffrance foetale, le travail est long et il se fait complètement à froid. Je me sens à vif et l’idée de la douleur qui monte sans cesse me fait souffrir même lorsqu’elle me quitte un court moment. Ma capacité de tolérance à la douleur à atteint son apogée. Je n’arrive plus à en prendre.
Je veux tout abandonner. Je veux que tout cela cesse. Me terrer dans un coin replié de la terre et à l’ombre, où personne ne me verra. J’aimerais trouver le courage d’y mettre fin.
Qui saura le comprendre ? Qui saura alléger mes souffrances ? Qui me laissera décider de mon sort ?
Je le répète, arrêtez de croire. Soyez réalistes.
Je suis née pour ne rien accomplir de bon, laissez-moi n’être rien d’autre que ce que je suis. Je ne veux plus aller à mes cours. Je ne veux plus angoisser devant des travaux. Je ne veux plus être égorgée financièrement. Je ne veux plus être en attente de quelque chose. Je ne veux plus être déçue. Je ne veux plus rien de tout cela. Je ne VEUX PLUS.

Prévention : 4000 par année.


Aujourd’hui, le 10 Septembre…. C’est la journée où tous le monde se sentira concernée… Après ça, le serez vous autant ?
Selon les statistiques :
20% de la population est atteinte d’une trouble de santé mentale… ou en a été atteint… 1 personne sur 5 dans votre entourage, ça monte vite !
Un peu plus de 25% de ces gens atteints se trouvent dans un seuil de détresse élevé.

  • 10% de la population aurait des idées suicidaires à un moment ou un autre de leur vie.
  • 4% essaiera de s’enlever la vie.
  • Le suicide représente 24% des décès pour les personnes entre 15 et 24 ans, 16% chez les personnes âgées de 25 à 45 ans….

Chaque année c’est environ 4000 canadiens qui complètent leur suicide.

Pensez-y… c’est énorme… énorme ce qu’on laissent passer dans les mailles du système. Avant le 17 mai, ça faisait déjà 2 ans que j’avais demandé à revoir un psychiatre. 1 an que j’avais re-demandé… Puis 1 mois, en spécifiant que là là, ça urgeait. 2 semaines que ça n’allait pas… 1 semaine en crise suicidaire… Ahhhh…. Alors là enfin, on se grouillaient le derrière.

À bout de nerfs, j’ai été voir un médecin généraliste, Lise Massé pour ne pas la nommer ! Dans son bureau, criant à l’aide, lui parlant de la détresse qui m’habitait, de mon désir de mourir…. elle m’a coulé encore plus profondément. Elle m’a dit que si je n’étais plus capable de m’occuper de mes enfants qu’il y avait des gens qui n’attendaient que ça… Que mes enfants méritaient mieux, que ce que je donnais. Elle m’a menacé d’appeler la DPJ et m’a laissé partir comme ça….

Sérieusement, l’évaluation du risque, l’empathie et le savoir-vivre de cette Dre. m’a coupé en deux. J’étais assise dans mon char, je m’en allais droit sur un viaduc. Heureusement, le téléphone à sonné.
Après cet appel, j’ai été à la pharmacie. C’est à ce moment que j’ai acheté de quoi préparer mon suicide le 17 mai….  Le 16, j’avais tout mon plan en tête et ce plan était connu de l’intervenante du CLSC… Ils m’appelaient 3 fois par jour… Ils savaient que j’attendais le 19 mai… Je pense qu’ils comptaient là-dessus… mais bon. On connaient tous la suite…

L’oeil de l’ouragan


Je suis dans l’oeil de l’ouragan. Je ne sens plus rien alors que j’étais pratiquement roulée en boule y’a à peine 30 minutes. Si je me rappelle de la théorie, c’est ce qu’on appelle  »la dépersonnalisation ». C’est le fait de ne plus sentir son soi interne. Exit les émotions rattachées aux situations qui me pompent et me font paniquer. J’ai tiré la plug comme ont dit. Merveilleux mécanisme de protection pour une personne qui panique avec rien. Avec la dépersonnalisation, je peux parler de ma vie avec un détachement incroyable, comme si je vous résumais un livre. Merveilleux. C’est l’oeil de l’ouragan. Quand je suis dedans, c’est le vide, l’acalmie qui fait tant peur parce que l’ont sait que l’ouragan n’est pas encore fini.
Le constat du jour, je crois que je ne suis pas assez rétablie pour reprendre ma vie. Je regarde mes travaux de CEGEP et je panique. Jamais auparavant je n’avais paniqué. J’adore faire ce que j’étudie en temps normal. Mais là, j’ai l’impression d’avoir quitté le CEGEP il y a 10 ans. Je suis mélangée, je ne me rappelle pratiquement rien de ce que l’ont a fait en Février dernier. Je tente de faire mes travaux et je n’y arrive pas. Incapable de rester concentrée parce que je suis envahi par l’impression que je vais me planter solide. Je ne suis plus sur de rien.
Y’a ce médecin qui ne veut pas me redonner du Concerta….
Que je vois mes enfants seulement aux 2 semaines…
Et y’a le fait que mes émotions se pètent la gueule aux 3 semaines presque exactement depuis 5 mois. Hey ! J’en ais mon truck ! Ce qui veut dire, que si je devais me remettre de mon down d’ici quelques jours, je serai dans un autre Down pendant la période d’examen ! Bravo ! Quelle excellante nouvelle mes amis ! Que de plaisir en vue !

Bref, je suis le Q encore une fois. Désolée tous le monde et ne vous en faites pas, je vais encore remonter…. et encore rechuter,,, et encore remonter…. jusqu’à je ne sais quand! Y vont ben finir par trouver de quoi qui marche pour m’aider que je puisse récupérer ma vie ! Faut garder espoir … Ça l’air…

Concerta et acting out = conséquences


Sur la voie de l’acceptation et de mon mieux-être, je rencontre ma colère et mon impuissance.
J’ai passé un excellant 2 jours avec ma plus vieille et je ne devrais pas me plaindre. Et pourtant, j’ai envie de chialer, roulée en boule dans un petit coin.
Aller la reconduire dans sa famille d’accueil est une torture sans nom. Puis, je suis allée voir mes 3 plus jeunes ensuite pour aller leur porter leur sac d’école. J’ai passé une heure avec eux.
Mais je suis fâchée. Afin de donner une stabilité aux enfants, la TS de la DPJ a décidé … avec un apparent consentement déçu de ma part à mettre les visites une fois par deux semaine, une demi journée. Hey ! C’est parce que je vais virer folle à ne pas les voir plus souvent ! 😦
Je m’en veux tellement d’avoir accepté une telle chose ! J’avais tellement hate de sortir de cette rencontre, j’étais à terre des discussions préalables avec elle et mon ex et tout ce que je souhaitais c’était de sortir de là au plus vite. J’étais épuisée. J’ai fermé ma gueule, j’ai accepté l’inacceptable. Là, je ne fais que penser à eux. Je ne fais que retourner ce que je veux, ce que je vais lui dire quand elle va retourner mon appel… un jour…
Je sais que je ne devrais pas me plaindre, je peux les voir. Mais qui accepterait aussi peu de temps avec ses propres enfants ? Qui accepterait de devoir se retenir d’aller voir ses enfants quand il en a envie ? qui ? Je m’en veux tellement de m’avoir mis dans cette merde 😦

Je ne devrais pas me plaindre. Tout recommence à prendre sa place. Le CEGEP est bel et bien recommencé… mais j’ai peur. Ma psychiatre a arrêté mon concerta, médication destiné à amoindrir mon TDA et qui doit me permettre de me concentrer en classe… Elle ne l’a pas recommencé depuis ma dernière hospitalisation et je ne la vois qu’à la mi-Septembre. J’ai bien tenté de l’appeler via ma TS de l’hôpital mais ça fait une semaine et je ne reçois pas de retour d’appel.
J’hésite entre la colère, la déception ou la peur.
J’ai peur de ne pas réussir mes cours en ne prenant rien ! 😦 J’ai tellement de mal à me concentrer, c’est complètement absurde.
La colère que mon dernier acte ait engendré sa décision de couper toute autre médication que mon Épival. Plus de concerta, plus de Séroquel pour l’anxiété. On ne change pas une consommation par une autre dit elle… Bah là, je suis pas d’accord. La drogue ce n’est pas le top, mais c’Est toujours bien ce qui m’a permis de fonctionner par moments. C’est un besoin. Ne peut t’elle pas comprendre ?! Sinon, comment faire pour passer au travers une session aussi folle que celle-ci ? Comment mon dieu arriver à me concentrer suffisamment pour passer mes cours ? Je veux bien jouer le jeu, la laisser choisir ce qui est le bon pour moi côté médication, mais là, elle en échappe un bout je pense. Bref, cette situation me fâche. Je suis en plein dans mes émotions et c’est difficile de les amoindrir… il est minuit pourtant. Il n’y a évidemment absolument rien que puisse faire à cette heure-ci.

Je ne devrais pas me plaindre. Mais je le fais. Je suis nulle. Bonne pour aider les autres mais nulle pour moi-même.
Il est minuit et au lieu de dormir comme tout le monde, je suis là à veiller avec mon insomnie et mes pensées comme compagnie.
J’aimerais tellement pouvoir mettre mon cerveau à off. 😦

Trouver des ressources !


Dans mes démarches pour aller mieux et donc, modifier mes schèmes de pensées, je me suis penchée sur les ressources qui sont offertes aux TPL du Québec. Quel ne fut pas mon étonnement (sic!) de constater qu’il n’y a définitivement pas grand chose d’offert.
Au public il y a bien des thérapies mais celles-ci sont très différentes selon la région où vous habitez et évidemment, il y a les listes d’attentes. Je mettrai tout de même un autre article pour répertorier ce qui se fait.

Là où ça coince encore plus, c’est quand on tente de passer par la voie B et aller au privé.
J’ai d’abord cherché un(e) psychologue…. Vous pouvez d’ailleurs faire une recherche de thérapeute sur le site de l’ordre des psychologue du Québec à cette adresse :
http://www.ordrepsy.qc.ca/fr/public/trouver-un-professionnel/index.sn
Ce qui est bien, c’est qu’il est possible de spécifier les critères de recherche. Lieu, âge de la clientèle, problématique, approche souhaitée…
Ce qui est triste, c’est quand je me suis mise à faire des appels. J’ai eu droit à des réponses négatives à tous les endroits ou un(e) psychologue travaillait au privé et en solo.
La principale raison évoquée est le fait que dans le secteur privé, le psychologue travaille seul et pour aider une personne avec un trouble TPL sévère (beaucoup de comportements inadaptés en peu de temps) il faut une équipe multidisciplinaire.
Certains n’avaient pas la disponibilité en cas d’urgence, soit pour une entrevue téléphonique ou un RV d’urgence en personne.
On m’a aussi évoqué l’absence ou plutôt le peu d’expérience avec la clientèle et que pour travailler avec des cas modérés à sévère, il faut être spécialement formé.

Bref… j’ai quand même trouvé des endroits au privé.
L’institut-Victoria et un centre privé qui bénéficie d’équipe multi. Ce centre est situé à montréal et s’occupe des cas léger à sévère. Ils ont une liste d’attente mais impossible de savoir le temps. Chose sur, c’est moins d’un an !!! L’approche Masterson est utilisée.
http://www.institut-victoria.ca/

Il y a aussi l’hébergement l’entre-deux qui est situé à Longueuil. Cet endroit offre une thérapie de 3 mois intensive et 12 personnes peuvent y demeurer. Après 3 mois, la thérapie se poursuit à temps plein mais tout en restant a l’extérieur de l’hébergement. Finalement, un 5e mois et offert en individuel.
Il y a aussi une offre de thérapie individuelle en externe.
http://www.cooptel.qc.ca/~entre2/#http://www.cooptel.qc.ca/~entre2#

En individuel, j’ai trouvé cette psychologue, situé à Montréal :
http://www.therapie-de-couple.com/borderline.html

Et aussi celui-ci, qui a travaillé au Faubourg St-Jean pendant 10 ans. Il offre ses services à Québec.
http://www.sebastienbouchard.ca/

Au public, il est existe d’excellant services….
Le faubourg St-Jean, situé à Québec offre une thérapie sur 3 ans, en différentes étapes basé sur une approche comportementale dialectique.
http://www.institutsmq.qc.ca/soins-et-services/cliniques-centres-de-traitements/centre-de-traitement-faubourg-saint-jean/index.html

A douglas, à Montréal :
http://www.douglas.qc.ca/pages/view?section_id=143

Je ne connais pas d’autes ressources spécialisées au public. Il faut appeler le CLSC de votre région…. demander à votre psychiatre.
Par exemple, l’hôpital Honoré mercier de St-Hyacinthe offre une thérapie cognitivo-comportementale intensive de 8 semaines… et aussi une thérapie pour les troubles relationnels qui dure 3 mois…

Si vous connaissez des ressources adaptées à nos besoins, SVP envoyez moi les liens, soit en commentaires, soit en privé… Ce serait bien si la liste pouvait s’allonger car une chose qui est certaine c’est qu’une personne en crise TPL aura beaucoup de difficultés à concentrer son énergie à trouver des ressources.

On a un gros problème Watson !


Hier après-midi j’ai reçu un long message de la part d’une amie. Après 9 ans, elle m’a annoncé que bien malgré elle, elle choisissait de mettre fin à notre amitié. Mon instabilité, mon autodestruction des 3 mois derniers la rendent anxieuse, inquiète et l’effraie. Elle a fait ce que ses amis, son entourage lui conseillait: Mettre fin à notre amitié pour se protéger elle-même.
Mais ce qui m’a accroché dans son message, c’est la vision qu’elle a du TPL, de la notion de choix que nous faisons tous en tant qu’homme et femme de nager ou de couler.

Est ce qu’une personne TPL fait le choix de s’auto-détruire? Faisons-nous le choix délibérer de rester dans l’état de crise que nous vivons ?
Non ! Du moins, pas consciemment.
Dans les épreuves et les défis que nous rencontrons tous (TPL ou pas!) nous traversons ce qui est appelé le cycle du changement. Ce cercle n’est pas unidirectionnel. Comme le cycle du deuil, le changement s’opère en plusieurs étapes qu’il faut traverser. Parfois, il est nécessaire de revenir en arrière pour mieux rebondir.
Par le cycle du changement, j’aimerais vous faire voir ce qu’une personne TPL peut traverser quant elle en vient à considérer sa vie comme insupportable…

La première étape de ce cycle se nomme la pré-contemplation.
Cette étape a duré 12 ans, à partir du jour où j’ai eu mon premier test de grossesse positif jusqu’à il y a un an, quand j’ai réalisé que ma vie était entrain de m’échapper et que j’étais entrain d’inculquer à mes enfants mes peurs et ma vision en partie éronnée de la vie, de la société et des relations interpersonnelles. J’avais enterré mon TPL très loin et je persistais à considérer mon trouble comme une chose du passé.
Autrement dit, dans cette étape, la personne ne reconnaît pas le problème.  Elle n’envisage pas de modifier quoi que ce soit et si elle reçoit des services psycho-sociaux, elle demeure passive et peut même être hostile à l’égard des thérapeutes.
Une personne TPL dans cette partie du cycle n’est pas en mesure de mettre le doigt sur ce qui la fait tant souffrir. Elle ne se comprend pas elle-même, se victimise dans les situations et reste finalement pessimiste quant aux possibilités de changement. Elle vit sans considérer que son état peut être un problème. Tout est la faute des autres.
C’est finalement une forme de négation du problème.

Vient ensuite la phase de contemplation.
Pour cette période, cette dernière année passée, je savais qu’il y avait un problème avec moi. Pendant cette période de temps, j’étais obsédée par mon état, par la situation. J’essayais de comprendre ce qui m’arrivait, de comprendre mes réactions. J’ai été consulter des médecins, me disant que je devais certainement avoir un problème hormonal ou une carence quelconque pour me sentir toujours aussi mal. Je cherchais mais je n’arrivais pas à saisir ce qui se passait. Malgré la souffrance de plus en plus présente, je n’étais tout de même pas prête à changer. J’ai pourtant eu plusieurs occasions de le faire, mais j’étais incapable de sauter le pas. C’est dans cet état que je suis arrivé en thérapie au mois de Juin dernier. Prête à soupeser les pours et les contres du changement.

En cours de thérapie, je me suis mise à considérer des moyens pour changer. C’est la phase de préparation. La première étape de cette phase est la reconnaissance du problème et le désir de changer ses habitudes de vie. La planification du changement se met en place. Avec mon intervenante de l’hôpital de jour, je me suis mise à considérer des moyens de vivre autrement mon stress et mes émotions. Je me suis mise à reconsidérer mes pensées automatiques, mes réactions, mes mécanismes de défenses.

Vient enfin la phase d’action. Cette phase, c’est celle qui m’habite présentement, la plupart du temps. Car comme je l’ai dit au départ, le cycle du changement n’est pas statique ni unidirectionnelle. Je pose des gestes concrèts, je m’engage dans ce que j’entreprend et je réajuste le tir au besoin. J’ai une meilleure confiance en mes capacités et j’ai espoir qu’un jour, j’y arriverai. Finalement, j’accepte de plus en plus de perdre les anciens gains associés à mes comportements. Je veux changer.

Enfin, là où je veux vraiment en venir, c’est la phase de maintien. J’aimerais avoir une meilleure confiance en mes capacités à faire face à une nouvelle situation de crise et développer plus de mécanismes pour faire face à une crise éventuelle.
J’aimerais terminer de faire les changements requis pour me sentir bien avec moi-même et rester motivée à les maintenir.

Voilà ce qu’est le changement ou plutôt les changements. L’être humain est en constant déséquilibre. Le déséquilibre est ce qui permet l’évolution de nous tous, malades ou en parfaite santé mentale !
Si j’ai quelque chose à vous dire aujourd’hui, c’est cela. On est tous pareil. Chaque homme, chaque femme peut prendre pouvoir sur sa propre vie, quand il en vient à considérer que le changement est moins pénible que la souffrance ressentie.
Si vous connaissez quelqu’un qui a un TPL, ne pensez pas qu’il soit bien dans sa situation:
1- Il se peut que cette personne soit en pré-contemplation. Alors elle ne voit pas le problème car les schèmes de pensées qu’elle a acquis dans sa vie lui font percevoir les évènements comme une impasse dont elle est nécessairement victime. Cette personne a besoin qu’on l’aide à ce moment précis à reconsidérer ses perceptions des diverses situations vécues. Elle ne peut pas encore penser autrement que ce qu’elle a apprit. Elle vous engueulera peut-être, elle vous rejettera… mais elle a besoin de savoir qu’il y a différentes manières de percevoir une situation. Le journal cognitif est un bel outil car il permet à la personne de considérer d’autres manières de penser.

2- Il se peut qu’elle réalise enfin que ce qu’elle vit est problématique. Elle rumine, se plaint, chiale, braille. Elle ne sait pas quoi faire pour changer et elle n’est d’ailleurs par certaine de vouloir aller de l’avant, vers l’inconnu. Par contre, à cette étape-ci, elle est davantage ouverte à vous écouter. Si vous lui parlez, elle ne va peut-être pas vous donner raison, mais dans sa tête, elle tournera la situation dans tous les sens… jusqu’au jour où à bout de nerfs, à bout d’avoir mal, elle tombera enfin dans la préparation… et  dans l’action…

3- Finalement, je tiens à vous rappeler qu’en tant que proche d’une personne TPL, vous allez vivre de la colère, de la tristesse, de la peur, du découragement. Parce-que le cycle est en mouvement, il se peut que votre proche recule, avance, retombe même en contemplation…

Mais elle changera…. à 50 ans, 90% des personnes ayant un TPL sont considérées comme guérits. Répétez vous le souvent ! Ça viendra… Lentement mais sûrement !

http://fr.wikipedia.org/wiki/Entretien_motivationnel
http://www.editionshelpmedical.com/web/conseils-sante/les-etapes-de-changement-de-comportement/

documents plus long mais beaucoup plus complet et qui intéresseront très certainement ceux qui pratique ou étudient dans un domaine relié à l’intervention psychosociale:
http://www.infiressources.ca/fer/depotdocuments/L_entretien%20motivationnel.pdf
http://www.motivationalinterview.net/clinical/motivationelle.pdf

Le fond de ma pensée sur la grève.


J’ai posté sur mon mur facebook un lien vers la pétition pour retourner en assemblée générale au CVM… Je la signe (contre mes propres convictions) et met, avec grande hésitation le lien… sur mon mur… et voilà. Il est appraru pas longtemps après, ce petit commentaire condescendent  »Je te pensais pas de même »
Euhhhhh WTF ? C’est plus fort que moi, faut que ça sorte….
C’est quoi  »Être comme ça »?
Est ce qu’entre 2 manifs de casseroles, entre les tracs et tout le reste…. Est ce qu’ils ont pensé à la génération présente ? À leur possibilités actuelles de continuer une grève ? Déjà, vous ne trouvez pas que ça couterait un ti peu moins cher si ont pouvaient finir batard ?!

Être comme ça, ce n’est pas être un carré vert. J’ai pas changé de camps. Je veux la gratuité scolaire. Je veux que mes enfants puissent fréquenter l’établissement de leur choix, dans une carrière de leur choix.
Être  »comme ça » ne signifie pas baisser les bras ou être pour la hausse (J’ai mal au coeur juste à y penser)

Être comme ça, c’est avoir 4 enfants sur qui je dois veiller, c’est avoir tellement de dettes que je ne répond plus au téléphone, c’est devoir choisir entre ses convictions mais le besoin immédiat et urgent de ravoir mes prèts et bourses pour pouvoir manger chaque jour.
Être  »comme ça » c’est un choix atroce, vous n’avez pas idée mais c’est avant tout, le besoin de survivre…tsé dans le genre répondre au premier étage de la pyramide de Maslow, genre besoin physiologique ?La jeunesse a ça de beau, elle confronte, affronte et se tient droite. Mais la jeunesse n’a pas considérée dans son profond désir de changements sociaux, les conséquences dramatiques qui se répercutent sur de nombreux étudiants ne pouvant pas se permettre d’arrêter trop longtemps. Il faut penser à nos générations futures, certe, mais avant tout, il faut les nourrir dans l’immédiat…
C’est pas compliqué, je veux retourner finir ma session parce que Si je ne retourne pas aux études au plus sacrant, je perd mon logement, je perd mon auto, je perd mon hydro Québec, je met en jeu, réellement, mon avenir professionnel et je pitch en l’air ma vie personnelle.
Avant de sauver les autres, il faut parfois prendre le temps de se sauver soi-même. C’est triste, mais j’en suis rendue là…. Même si j’irai encore manifester…. Je veux juste mes prèts, je veux juste manger et avoir un toit sur la tête…
À cette fille sur facebook, une seule chose à dire : Réfléchis avant de juger… tu ne connais pas la réalité des autres… Bien des concepts t’échappent encore.

Une autre chose… Ont va régler ça là. Savez-vous que dans la vraie vie, ont a pas toujours tout, tout cuit dans le bec? Il faut parfois faire des trèves pour mieux progresser. Il faut parfois faire des consessions quand le concensus est impossible.
Nous ne voulons pas de la hausse des frais. Nous sommes partis en GGI en février… ont a mis le gouv. dans le caca (tant mieux!) avec notre report de session. On a gagné plusieurs partis de points. On a ébranlé suffisamment le gouvernement pour qu’il décide (Enfin ! ) d’aller en élection.
Allô???? C’est quoi ça ?!?!?! Rien ?!?!?!? Jamais contents ???? Os-ti, réveillez-vous ! On a gagné. Ont va enfin pouvoir, démocratiquement, en tant que société, décider si ont veut garder l’os-ti-de-morron ou si ont demande LE CHANGEMENT ! C’est pas ça que vous vouliez, la démocratie ? Vous l’avez là !!!! Ont ouvre les yeux SVP !!!

Alors maintenant, arrêtez de brailler, d’hurler, de bouder pis de faire chier ceux qui aimerait bien JUSTEMENT, pouvoir avoir un avenir pis faites ce que vous avez à faire : ALLEZ VOTER!
Au lieu d’aller jouer de la casserole… nah on arrêtent pas ça… j’sais pas, faites des casseroles mais promenez-vous avec des tracts pour informer le monde.
Que voulez-vous que le monde retiennent de nous ? Une page Wiki avec un répertoires des slogants ou vous voulez que le monde sachent, d’ici le 4 Septembre, ce qui se passe vraiment. Donnez leur la vraie information, les faits, les réalités que les médias nous cachent ! Sur ce, nous avons du pouvoir…. Je peux pas croire qu’à la gang qu’on est, on peut pas faire une couple de copie… 7000 étudiants, 10 copies… 70000 personnes qui ont tracts… mettez en dans les vitres de char… Je sais pas boyenne, mais en plus d’être créatifs, soyez intelligent. Servons-nous du pouvoir que nous avons, de l’attrait médiaque pour que les gens s’informent pour vrai…. Mais batard, pleasssseeee pensez aux autres…. La génération actuelle est aussi en jeu avec cette grève. Plusieurs, beaucoup de gens devront peut-être totalement lâcher leurs projets d’avenir à cause de cette grève. Les répercussions, ce n’est pas que physique. Y’a pas que les bombes lacrimo et les matraques qui laissent des séquelles. La précarité financière, le stress aïgu engendré par les difficultés rencontrées, ça laisse aussi des séquelles. Entk moi…. C’est clair… C’est école ou … je dois lâcher… Je trouverais ça vraiment… vraiment chien.

Là, j’suis juste pu capable.


J’ai posté sur mon mur facebook un lien vers la pétition pour retourner en assemblée générale au CVM… Je la signe (contre mes propres convictions) et met, avec grande hésitation le lien… sur mon mur… et voilà. Il est appraru pas longtemps après, ce petit commentaire condescendent  »Je te pensais pas de même » 
Euhhhhh WTF ? C’est plus fort que moi, faut que ça sorte…. 

C’est quoi  »Être comme ça »?
Est ce qu’entre 2 manifs de casseroles, entre les tracs et tout le reste…. Est ce qu’ils ont pensé à la génération présente ? À leur possibilités actuelles de continuer une grève ? Déjà, vous ne trouvez pas que ça couterait un ti peu moins cher si ont pouvaient finir batard ?!

Être comme ça, ce n’est pas être un carré vert. J’ai pas changé de camps. Je veux la gratuité scolaire. Je veux que mes enfants puissent fréquenter l’établissement de leur choix, dans une carrière de leur choix. 
Être  »comme ça » ne signifie pas baisser les bras ou être pour la hausse (J’ai mal au coeur juste à y penser) 

Être comme ça, c’est avoir 4 enfants sur qui je dois veiller, c’est avoir tellement de dettes que je ne répond plus au téléphone, c’est devoir choisir entre ses convictions mais le besoin immédiat et urgent de ravoir mes prèts et bourses pour pouvoir manger chaque jour. 
Être  »comme ça » c’est un choix atroce, vous n’avez pas idée mais c’est avant tout, le besoin de survivre…tsé dans le genre répondre au premier étage de la pyramide de Maslow, genre besoin physiologique ?
 
La jeunesse a ça de beau, elle confronte, affronte et se tient droite. Mais la jeunesse n’a pas considérée dans son profond désir de changements sociaux, les conséquences dramatiques qui se répercutent sur de nombreux étudiants ne pouvant pas se permettre d’arrêter trop longtemps. Il faut penser à nos générations futures, certe, mais avant tout, il faut les nourrir dans l’immédiat…
C’est pas compliqué, je veux retourner finir ma session parce que Si je ne retourne pas aux études au plus sacrant, je perd mon logement, je perd mon auto, je perd mon hydro Québec, je met en jeu, réellement, mon avenir professionnel et je pitch en l’air ma vie personnelle. 
Avant de sauver les autres, il faut parfois prendre le temps de se sauver soi-même. C’est triste, mais j’en suis rendue là…. Même si j’irai encore manifester…. Je veux juste mes prèts, je veux juste manger et avoir un toit sur la tête… 
À cette fille sur facebook, une seule chose à dire : Réfléchis avant de juger… tu ne connais pas la réalité des autres… Bien des concepts t’échappent encore. 

Une autre chose… Ont va régler ça là. Savez-vous que dans la vraie vie, ont a pas toujours tout, tout cuit dans le bec? Il faut parfois faire des trèves pour mieux progresser. Il faut parfois faire des consessions quand le concensus est impossible. 
Nous ne voulons pas de la hausse des frais. Nous sommes partis en GGI en février… ont a mis le gouv. dans le caca (tant mieux!) avec notre report de session. On a gagné plusieurs partis de points. On a ébranlé suffisamment le gouvernement pour qu’il décide (Enfin ! ) d’aller en élection.
Allô???? C’est quoi ça ?!?!?! Rien ?!?!?!? Jamais contents ???? Os-ti, réveillez-vous ! On a gagné. Ont va enfin pouvoir, démocratiquement, en tant que société, décider si ont veut garder l’os-ti-de-morron ou si ont demande LE CHANGEMENT !