Je ne veux plus.


Le terme Espoir fait raisonner en moi le même feeling qu’un affreux blanc de mémoire. C’est une impression de néant total, sans couleur ni odeur, sans matière. Ce n’est rien qui veuille dire quelque chose. Quant à la vision que j’ai de mon avenir à moyen ou long terme, je pourrais en dire tout autant. Je ne vibre plus. Mon cerveau fait bien parfois quelques soubresauts comme un coeur au bord de l’arrêt mais rien qui n’arrive à me tenir réellement.
Du coup, j’ai peur. Encore. Je me sens comme si ont m’avait mis sur l’épicentre d’un tremblement de terre et qu’ont me demandait de ne pas broncher, de rester là, debout, forte et droite alors que je suis faible et croche. C’est peine perdue. Les attentes des autres, l’impression qu’ont les autres de mes capacités et de mes forces est fausse et complètement en dehors de la plaque. Je ne suis pas forte. Je ne suis pas résistante à tout. Je ne suis pas apte. Je ne suis plus qui j’ai été. Je n’ai plus cette force.
Puis, je voudrais bien sincèrement que les gens arrêtent de s’imaginer que je peux tout traverser. Le standard est trop élevé pour mes capacités.
J’en suis à un point de l’accouchement de mes objectifs où je suis certaine que je ne passerai pas au travers. Les objectifs sont en souffrance foetale, le travail est long et il se fait complètement à froid. Je me sens à vif et l’idée de la douleur qui monte sans cesse me fait souffrir même lorsqu’elle me quitte un court moment. Ma capacité de tolérance à la douleur à atteint son apogée. Je n’arrive plus à en prendre.
Je veux tout abandonner. Je veux que tout cela cesse. Me terrer dans un coin replié de la terre et à l’ombre, où personne ne me verra. J’aimerais trouver le courage d’y mettre fin.
Qui saura le comprendre ? Qui saura alléger mes souffrances ? Qui me laissera décider de mon sort ?
Je le répète, arrêtez de croire. Soyez réalistes.
Je suis née pour ne rien accomplir de bon, laissez-moi n’être rien d’autre que ce que je suis. Je ne veux plus aller à mes cours. Je ne veux plus angoisser devant des travaux. Je ne veux plus être égorgée financièrement. Je ne veux plus être en attente de quelque chose. Je ne veux plus être déçue. Je ne veux plus rien de tout cela. Je ne VEUX PLUS.

Prévention : 4000 par année.


Aujourd’hui, le 10 Septembre…. C’est la journée où tous le monde se sentira concernée… Après ça, le serez vous autant ?
Selon les statistiques :
20% de la population est atteinte d’une trouble de santé mentale… ou en a été atteint… 1 personne sur 5 dans votre entourage, ça monte vite !
Un peu plus de 25% de ces gens atteints se trouvent dans un seuil de détresse élevé.

  • 10% de la population aurait des idées suicidaires à un moment ou un autre de leur vie.
  • 4% essaiera de s’enlever la vie.
  • Le suicide représente 24% des décès pour les personnes entre 15 et 24 ans, 16% chez les personnes âgées de 25 à 45 ans….

Chaque année c’est environ 4000 canadiens qui complètent leur suicide.

Pensez-y… c’est énorme… énorme ce qu’on laissent passer dans les mailles du système. Avant le 17 mai, ça faisait déjà 2 ans que j’avais demandé à revoir un psychiatre. 1 an que j’avais re-demandé… Puis 1 mois, en spécifiant que là là, ça urgeait. 2 semaines que ça n’allait pas… 1 semaine en crise suicidaire… Ahhhh…. Alors là enfin, on se grouillaient le derrière.

À bout de nerfs, j’ai été voir un médecin généraliste, Lise Massé pour ne pas la nommer ! Dans son bureau, criant à l’aide, lui parlant de la détresse qui m’habitait, de mon désir de mourir…. elle m’a coulé encore plus profondément. Elle m’a dit que si je n’étais plus capable de m’occuper de mes enfants qu’il y avait des gens qui n’attendaient que ça… Que mes enfants méritaient mieux, que ce que je donnais. Elle m’a menacé d’appeler la DPJ et m’a laissé partir comme ça….

Sérieusement, l’évaluation du risque, l’empathie et le savoir-vivre de cette Dre. m’a coupé en deux. J’étais assise dans mon char, je m’en allais droit sur un viaduc. Heureusement, le téléphone à sonné.
Après cet appel, j’ai été à la pharmacie. C’est à ce moment que j’ai acheté de quoi préparer mon suicide le 17 mai….  Le 16, j’avais tout mon plan en tête et ce plan était connu de l’intervenante du CLSC… Ils m’appelaient 3 fois par jour… Ils savaient que j’attendais le 19 mai… Je pense qu’ils comptaient là-dessus… mais bon. On connaient tous la suite…

L’oeil de l’ouragan


Je suis dans l’oeil de l’ouragan. Je ne sens plus rien alors que j’étais pratiquement roulée en boule y’a à peine 30 minutes. Si je me rappelle de la théorie, c’est ce qu’on appelle  »la dépersonnalisation ». C’est le fait de ne plus sentir son soi interne. Exit les émotions rattachées aux situations qui me pompent et me font paniquer. J’ai tiré la plug comme ont dit. Merveilleux mécanisme de protection pour une personne qui panique avec rien. Avec la dépersonnalisation, je peux parler de ma vie avec un détachement incroyable, comme si je vous résumais un livre. Merveilleux. C’est l’oeil de l’ouragan. Quand je suis dedans, c’est le vide, l’acalmie qui fait tant peur parce que l’ont sait que l’ouragan n’est pas encore fini.
Le constat du jour, je crois que je ne suis pas assez rétablie pour reprendre ma vie. Je regarde mes travaux de CEGEP et je panique. Jamais auparavant je n’avais paniqué. J’adore faire ce que j’étudie en temps normal. Mais là, j’ai l’impression d’avoir quitté le CEGEP il y a 10 ans. Je suis mélangée, je ne me rappelle pratiquement rien de ce que l’ont a fait en Février dernier. Je tente de faire mes travaux et je n’y arrive pas. Incapable de rester concentrée parce que je suis envahi par l’impression que je vais me planter solide. Je ne suis plus sur de rien.
Y’a ce médecin qui ne veut pas me redonner du Concerta….
Que je vois mes enfants seulement aux 2 semaines…
Et y’a le fait que mes émotions se pètent la gueule aux 3 semaines presque exactement depuis 5 mois. Hey ! J’en ais mon truck ! Ce qui veut dire, que si je devais me remettre de mon down d’ici quelques jours, je serai dans un autre Down pendant la période d’examen ! Bravo ! Quelle excellante nouvelle mes amis ! Que de plaisir en vue !

Bref, je suis le Q encore une fois. Désolée tous le monde et ne vous en faites pas, je vais encore remonter…. et encore rechuter,,, et encore remonter…. jusqu’à je ne sais quand! Y vont ben finir par trouver de quoi qui marche pour m’aider que je puisse récupérer ma vie ! Faut garder espoir … Ça l’air…

Concerta et acting out = conséquences


Sur la voie de l’acceptation et de mon mieux-être, je rencontre ma colère et mon impuissance.
J’ai passé un excellant 2 jours avec ma plus vieille et je ne devrais pas me plaindre. Et pourtant, j’ai envie de chialer, roulée en boule dans un petit coin.
Aller la reconduire dans sa famille d’accueil est une torture sans nom. Puis, je suis allée voir mes 3 plus jeunes ensuite pour aller leur porter leur sac d’école. J’ai passé une heure avec eux.
Mais je suis fâchée. Afin de donner une stabilité aux enfants, la TS de la DPJ a décidé … avec un apparent consentement déçu de ma part à mettre les visites une fois par deux semaine, une demi journée. Hey ! C’est parce que je vais virer folle à ne pas les voir plus souvent ! 😦
Je m’en veux tellement d’avoir accepté une telle chose ! J’avais tellement hate de sortir de cette rencontre, j’étais à terre des discussions préalables avec elle et mon ex et tout ce que je souhaitais c’était de sortir de là au plus vite. J’étais épuisée. J’ai fermé ma gueule, j’ai accepté l’inacceptable. Là, je ne fais que penser à eux. Je ne fais que retourner ce que je veux, ce que je vais lui dire quand elle va retourner mon appel… un jour…
Je sais que je ne devrais pas me plaindre, je peux les voir. Mais qui accepterait aussi peu de temps avec ses propres enfants ? Qui accepterait de devoir se retenir d’aller voir ses enfants quand il en a envie ? qui ? Je m’en veux tellement de m’avoir mis dans cette merde 😦

Je ne devrais pas me plaindre. Tout recommence à prendre sa place. Le CEGEP est bel et bien recommencé… mais j’ai peur. Ma psychiatre a arrêté mon concerta, médication destiné à amoindrir mon TDA et qui doit me permettre de me concentrer en classe… Elle ne l’a pas recommencé depuis ma dernière hospitalisation et je ne la vois qu’à la mi-Septembre. J’ai bien tenté de l’appeler via ma TS de l’hôpital mais ça fait une semaine et je ne reçois pas de retour d’appel.
J’hésite entre la colère, la déception ou la peur.
J’ai peur de ne pas réussir mes cours en ne prenant rien ! 😦 J’ai tellement de mal à me concentrer, c’est complètement absurde.
La colère que mon dernier acte ait engendré sa décision de couper toute autre médication que mon Épival. Plus de concerta, plus de Séroquel pour l’anxiété. On ne change pas une consommation par une autre dit elle… Bah là, je suis pas d’accord. La drogue ce n’est pas le top, mais c’Est toujours bien ce qui m’a permis de fonctionner par moments. C’est un besoin. Ne peut t’elle pas comprendre ?! Sinon, comment faire pour passer au travers une session aussi folle que celle-ci ? Comment mon dieu arriver à me concentrer suffisamment pour passer mes cours ? Je veux bien jouer le jeu, la laisser choisir ce qui est le bon pour moi côté médication, mais là, elle en échappe un bout je pense. Bref, cette situation me fâche. Je suis en plein dans mes émotions et c’est difficile de les amoindrir… il est minuit pourtant. Il n’y a évidemment absolument rien que puisse faire à cette heure-ci.

Je ne devrais pas me plaindre. Mais je le fais. Je suis nulle. Bonne pour aider les autres mais nulle pour moi-même.
Il est minuit et au lieu de dormir comme tout le monde, je suis là à veiller avec mon insomnie et mes pensées comme compagnie.
J’aimerais tellement pouvoir mettre mon cerveau à off. 😦

Trouver des ressources !


Dans mes démarches pour aller mieux et donc, modifier mes schèmes de pensées, je me suis penchée sur les ressources qui sont offertes aux TPL du Québec. Quel ne fut pas mon étonnement (sic!) de constater qu’il n’y a définitivement pas grand chose d’offert.
Au public il y a bien des thérapies mais celles-ci sont très différentes selon la région où vous habitez et évidemment, il y a les listes d’attentes. Je mettrai tout de même un autre article pour répertorier ce qui se fait.

Là où ça coince encore plus, c’est quand on tente de passer par la voie B et aller au privé.
J’ai d’abord cherché un(e) psychologue…. Vous pouvez d’ailleurs faire une recherche de thérapeute sur le site de l’ordre des psychologue du Québec à cette adresse :
http://www.ordrepsy.qc.ca/fr/public/trouver-un-professionnel/index.sn
Ce qui est bien, c’est qu’il est possible de spécifier les critères de recherche. Lieu, âge de la clientèle, problématique, approche souhaitée…
Ce qui est triste, c’est quand je me suis mise à faire des appels. J’ai eu droit à des réponses négatives à tous les endroits ou un(e) psychologue travaillait au privé et en solo.
La principale raison évoquée est le fait que dans le secteur privé, le psychologue travaille seul et pour aider une personne avec un trouble TPL sévère (beaucoup de comportements inadaptés en peu de temps) il faut une équipe multidisciplinaire.
Certains n’avaient pas la disponibilité en cas d’urgence, soit pour une entrevue téléphonique ou un RV d’urgence en personne.
On m’a aussi évoqué l’absence ou plutôt le peu d’expérience avec la clientèle et que pour travailler avec des cas modérés à sévère, il faut être spécialement formé.

Bref… j’ai quand même trouvé des endroits au privé.
L’institut-Victoria et un centre privé qui bénéficie d’équipe multi. Ce centre est situé à montréal et s’occupe des cas léger à sévère. Ils ont une liste d’attente mais impossible de savoir le temps. Chose sur, c’est moins d’un an !!! L’approche Masterson est utilisée.
http://www.institut-victoria.ca/

Il y a aussi l’hébergement l’entre-deux qui est situé à Longueuil. Cet endroit offre une thérapie de 3 mois intensive et 12 personnes peuvent y demeurer. Après 3 mois, la thérapie se poursuit à temps plein mais tout en restant a l’extérieur de l’hébergement. Finalement, un 5e mois et offert en individuel.
Il y a aussi une offre de thérapie individuelle en externe.
http://www.cooptel.qc.ca/~entre2/#http://www.cooptel.qc.ca/~entre2#

En individuel, j’ai trouvé cette psychologue, situé à Montréal :
http://www.therapie-de-couple.com/borderline.html

Et aussi celui-ci, qui a travaillé au Faubourg St-Jean pendant 10 ans. Il offre ses services à Québec.
http://www.sebastienbouchard.ca/

Au public, il est existe d’excellant services….
Le faubourg St-Jean, situé à Québec offre une thérapie sur 3 ans, en différentes étapes basé sur une approche comportementale dialectique.
http://www.institutsmq.qc.ca/soins-et-services/cliniques-centres-de-traitements/centre-de-traitement-faubourg-saint-jean/index.html

A douglas, à Montréal :
http://www.douglas.qc.ca/pages/view?section_id=143

Je ne connais pas d’autes ressources spécialisées au public. Il faut appeler le CLSC de votre région…. demander à votre psychiatre.
Par exemple, l’hôpital Honoré mercier de St-Hyacinthe offre une thérapie cognitivo-comportementale intensive de 8 semaines… et aussi une thérapie pour les troubles relationnels qui dure 3 mois…

Si vous connaissez des ressources adaptées à nos besoins, SVP envoyez moi les liens, soit en commentaires, soit en privé… Ce serait bien si la liste pouvait s’allonger car une chose qui est certaine c’est qu’une personne en crise TPL aura beaucoup de difficultés à concentrer son énergie à trouver des ressources.

On a un gros problème Watson !


Hier après-midi j’ai reçu un long message de la part d’une amie. Après 9 ans, elle m’a annoncé que bien malgré elle, elle choisissait de mettre fin à notre amitié. Mon instabilité, mon autodestruction des 3 mois derniers la rendent anxieuse, inquiète et l’effraie. Elle a fait ce que ses amis, son entourage lui conseillait: Mettre fin à notre amitié pour se protéger elle-même.
Mais ce qui m’a accroché dans son message, c’est la vision qu’elle a du TPL, de la notion de choix que nous faisons tous en tant qu’homme et femme de nager ou de couler.

Est ce qu’une personne TPL fait le choix de s’auto-détruire? Faisons-nous le choix délibérer de rester dans l’état de crise que nous vivons ?
Non ! Du moins, pas consciemment.
Dans les épreuves et les défis que nous rencontrons tous (TPL ou pas!) nous traversons ce qui est appelé le cycle du changement. Ce cercle n’est pas unidirectionnel. Comme le cycle du deuil, le changement s’opère en plusieurs étapes qu’il faut traverser. Parfois, il est nécessaire de revenir en arrière pour mieux rebondir.
Par le cycle du changement, j’aimerais vous faire voir ce qu’une personne TPL peut traverser quant elle en vient à considérer sa vie comme insupportable…

La première étape de ce cycle se nomme la pré-contemplation.
Cette étape a duré 12 ans, à partir du jour où j’ai eu mon premier test de grossesse positif jusqu’à il y a un an, quand j’ai réalisé que ma vie était entrain de m’échapper et que j’étais entrain d’inculquer à mes enfants mes peurs et ma vision en partie éronnée de la vie, de la société et des relations interpersonnelles. J’avais enterré mon TPL très loin et je persistais à considérer mon trouble comme une chose du passé.
Autrement dit, dans cette étape, la personne ne reconnaît pas le problème.  Elle n’envisage pas de modifier quoi que ce soit et si elle reçoit des services psycho-sociaux, elle demeure passive et peut même être hostile à l’égard des thérapeutes.
Une personne TPL dans cette partie du cycle n’est pas en mesure de mettre le doigt sur ce qui la fait tant souffrir. Elle ne se comprend pas elle-même, se victimise dans les situations et reste finalement pessimiste quant aux possibilités de changement. Elle vit sans considérer que son état peut être un problème. Tout est la faute des autres.
C’est finalement une forme de négation du problème.

Vient ensuite la phase de contemplation.
Pour cette période, cette dernière année passée, je savais qu’il y avait un problème avec moi. Pendant cette période de temps, j’étais obsédée par mon état, par la situation. J’essayais de comprendre ce qui m’arrivait, de comprendre mes réactions. J’ai été consulter des médecins, me disant que je devais certainement avoir un problème hormonal ou une carence quelconque pour me sentir toujours aussi mal. Je cherchais mais je n’arrivais pas à saisir ce qui se passait. Malgré la souffrance de plus en plus présente, je n’étais tout de même pas prête à changer. J’ai pourtant eu plusieurs occasions de le faire, mais j’étais incapable de sauter le pas. C’est dans cet état que je suis arrivé en thérapie au mois de Juin dernier. Prête à soupeser les pours et les contres du changement.

En cours de thérapie, je me suis mise à considérer des moyens pour changer. C’est la phase de préparation. La première étape de cette phase est la reconnaissance du problème et le désir de changer ses habitudes de vie. La planification du changement se met en place. Avec mon intervenante de l’hôpital de jour, je me suis mise à considérer des moyens de vivre autrement mon stress et mes émotions. Je me suis mise à reconsidérer mes pensées automatiques, mes réactions, mes mécanismes de défenses.

Vient enfin la phase d’action. Cette phase, c’est celle qui m’habite présentement, la plupart du temps. Car comme je l’ai dit au départ, le cycle du changement n’est pas statique ni unidirectionnelle. Je pose des gestes concrèts, je m’engage dans ce que j’entreprend et je réajuste le tir au besoin. J’ai une meilleure confiance en mes capacités et j’ai espoir qu’un jour, j’y arriverai. Finalement, j’accepte de plus en plus de perdre les anciens gains associés à mes comportements. Je veux changer.

Enfin, là où je veux vraiment en venir, c’est la phase de maintien. J’aimerais avoir une meilleure confiance en mes capacités à faire face à une nouvelle situation de crise et développer plus de mécanismes pour faire face à une crise éventuelle.
J’aimerais terminer de faire les changements requis pour me sentir bien avec moi-même et rester motivée à les maintenir.

Voilà ce qu’est le changement ou plutôt les changements. L’être humain est en constant déséquilibre. Le déséquilibre est ce qui permet l’évolution de nous tous, malades ou en parfaite santé mentale !
Si j’ai quelque chose à vous dire aujourd’hui, c’est cela. On est tous pareil. Chaque homme, chaque femme peut prendre pouvoir sur sa propre vie, quand il en vient à considérer que le changement est moins pénible que la souffrance ressentie.
Si vous connaissez quelqu’un qui a un TPL, ne pensez pas qu’il soit bien dans sa situation:
1- Il se peut que cette personne soit en pré-contemplation. Alors elle ne voit pas le problème car les schèmes de pensées qu’elle a acquis dans sa vie lui font percevoir les évènements comme une impasse dont elle est nécessairement victime. Cette personne a besoin qu’on l’aide à ce moment précis à reconsidérer ses perceptions des diverses situations vécues. Elle ne peut pas encore penser autrement que ce qu’elle a apprit. Elle vous engueulera peut-être, elle vous rejettera… mais elle a besoin de savoir qu’il y a différentes manières de percevoir une situation. Le journal cognitif est un bel outil car il permet à la personne de considérer d’autres manières de penser.

2- Il se peut qu’elle réalise enfin que ce qu’elle vit est problématique. Elle rumine, se plaint, chiale, braille. Elle ne sait pas quoi faire pour changer et elle n’est d’ailleurs par certaine de vouloir aller de l’avant, vers l’inconnu. Par contre, à cette étape-ci, elle est davantage ouverte à vous écouter. Si vous lui parlez, elle ne va peut-être pas vous donner raison, mais dans sa tête, elle tournera la situation dans tous les sens… jusqu’au jour où à bout de nerfs, à bout d’avoir mal, elle tombera enfin dans la préparation… et  dans l’action…

3- Finalement, je tiens à vous rappeler qu’en tant que proche d’une personne TPL, vous allez vivre de la colère, de la tristesse, de la peur, du découragement. Parce-que le cycle est en mouvement, il se peut que votre proche recule, avance, retombe même en contemplation…

Mais elle changera…. à 50 ans, 90% des personnes ayant un TPL sont considérées comme guérits. Répétez vous le souvent ! Ça viendra… Lentement mais sûrement !

http://fr.wikipedia.org/wiki/Entretien_motivationnel
http://www.editionshelpmedical.com/web/conseils-sante/les-etapes-de-changement-de-comportement/

documents plus long mais beaucoup plus complet et qui intéresseront très certainement ceux qui pratique ou étudient dans un domaine relié à l’intervention psychosociale:
http://www.infiressources.ca/fer/depotdocuments/L_entretien%20motivationnel.pdf
http://www.motivationalinterview.net/clinical/motivationelle.pdf

Le fond de ma pensée sur la grève.


J’ai posté sur mon mur facebook un lien vers la pétition pour retourner en assemblée générale au CVM… Je la signe (contre mes propres convictions) et met, avec grande hésitation le lien… sur mon mur… et voilà. Il est appraru pas longtemps après, ce petit commentaire condescendent  »Je te pensais pas de même »
Euhhhhh WTF ? C’est plus fort que moi, faut que ça sorte….
C’est quoi  »Être comme ça »?
Est ce qu’entre 2 manifs de casseroles, entre les tracs et tout le reste…. Est ce qu’ils ont pensé à la génération présente ? À leur possibilités actuelles de continuer une grève ? Déjà, vous ne trouvez pas que ça couterait un ti peu moins cher si ont pouvaient finir batard ?!

Être comme ça, ce n’est pas être un carré vert. J’ai pas changé de camps. Je veux la gratuité scolaire. Je veux que mes enfants puissent fréquenter l’établissement de leur choix, dans une carrière de leur choix.
Être  »comme ça » ne signifie pas baisser les bras ou être pour la hausse (J’ai mal au coeur juste à y penser)

Être comme ça, c’est avoir 4 enfants sur qui je dois veiller, c’est avoir tellement de dettes que je ne répond plus au téléphone, c’est devoir choisir entre ses convictions mais le besoin immédiat et urgent de ravoir mes prèts et bourses pour pouvoir manger chaque jour.
Être  »comme ça » c’est un choix atroce, vous n’avez pas idée mais c’est avant tout, le besoin de survivre…tsé dans le genre répondre au premier étage de la pyramide de Maslow, genre besoin physiologique ?La jeunesse a ça de beau, elle confronte, affronte et se tient droite. Mais la jeunesse n’a pas considérée dans son profond désir de changements sociaux, les conséquences dramatiques qui se répercutent sur de nombreux étudiants ne pouvant pas se permettre d’arrêter trop longtemps. Il faut penser à nos générations futures, certe, mais avant tout, il faut les nourrir dans l’immédiat…
C’est pas compliqué, je veux retourner finir ma session parce que Si je ne retourne pas aux études au plus sacrant, je perd mon logement, je perd mon auto, je perd mon hydro Québec, je met en jeu, réellement, mon avenir professionnel et je pitch en l’air ma vie personnelle.
Avant de sauver les autres, il faut parfois prendre le temps de se sauver soi-même. C’est triste, mais j’en suis rendue là…. Même si j’irai encore manifester…. Je veux juste mes prèts, je veux juste manger et avoir un toit sur la tête…
À cette fille sur facebook, une seule chose à dire : Réfléchis avant de juger… tu ne connais pas la réalité des autres… Bien des concepts t’échappent encore.

Une autre chose… Ont va régler ça là. Savez-vous que dans la vraie vie, ont a pas toujours tout, tout cuit dans le bec? Il faut parfois faire des trèves pour mieux progresser. Il faut parfois faire des consessions quand le concensus est impossible.
Nous ne voulons pas de la hausse des frais. Nous sommes partis en GGI en février… ont a mis le gouv. dans le caca (tant mieux!) avec notre report de session. On a gagné plusieurs partis de points. On a ébranlé suffisamment le gouvernement pour qu’il décide (Enfin ! ) d’aller en élection.
Allô???? C’est quoi ça ?!?!?! Rien ?!?!?!? Jamais contents ???? Os-ti, réveillez-vous ! On a gagné. Ont va enfin pouvoir, démocratiquement, en tant que société, décider si ont veut garder l’os-ti-de-morron ou si ont demande LE CHANGEMENT ! C’est pas ça que vous vouliez, la démocratie ? Vous l’avez là !!!! Ont ouvre les yeux SVP !!!

Alors maintenant, arrêtez de brailler, d’hurler, de bouder pis de faire chier ceux qui aimerait bien JUSTEMENT, pouvoir avoir un avenir pis faites ce que vous avez à faire : ALLEZ VOTER!
Au lieu d’aller jouer de la casserole… nah on arrêtent pas ça… j’sais pas, faites des casseroles mais promenez-vous avec des tracts pour informer le monde.
Que voulez-vous que le monde retiennent de nous ? Une page Wiki avec un répertoires des slogants ou vous voulez que le monde sachent, d’ici le 4 Septembre, ce qui se passe vraiment. Donnez leur la vraie information, les faits, les réalités que les médias nous cachent ! Sur ce, nous avons du pouvoir…. Je peux pas croire qu’à la gang qu’on est, on peut pas faire une couple de copie… 7000 étudiants, 10 copies… 70000 personnes qui ont tracts… mettez en dans les vitres de char… Je sais pas boyenne, mais en plus d’être créatifs, soyez intelligent. Servons-nous du pouvoir que nous avons, de l’attrait médiaque pour que les gens s’informent pour vrai…. Mais batard, pleasssseeee pensez aux autres…. La génération actuelle est aussi en jeu avec cette grève. Plusieurs, beaucoup de gens devront peut-être totalement lâcher leurs projets d’avenir à cause de cette grève. Les répercussions, ce n’est pas que physique. Y’a pas que les bombes lacrimo et les matraques qui laissent des séquelles. La précarité financière, le stress aïgu engendré par les difficultés rencontrées, ça laisse aussi des séquelles. Entk moi…. C’est clair… C’est école ou … je dois lâcher… Je trouverais ça vraiment… vraiment chien.

Là, j’suis juste pu capable.


J’ai posté sur mon mur facebook un lien vers la pétition pour retourner en assemblée générale au CVM… Je la signe (contre mes propres convictions) et met, avec grande hésitation le lien… sur mon mur… et voilà. Il est appraru pas longtemps après, ce petit commentaire condescendent  »Je te pensais pas de même » 
Euhhhhh WTF ? C’est plus fort que moi, faut que ça sorte…. 

C’est quoi  »Être comme ça »?
Est ce qu’entre 2 manifs de casseroles, entre les tracs et tout le reste…. Est ce qu’ils ont pensé à la génération présente ? À leur possibilités actuelles de continuer une grève ? Déjà, vous ne trouvez pas que ça couterait un ti peu moins cher si ont pouvaient finir batard ?!

Être comme ça, ce n’est pas être un carré vert. J’ai pas changé de camps. Je veux la gratuité scolaire. Je veux que mes enfants puissent fréquenter l’établissement de leur choix, dans une carrière de leur choix. 
Être  »comme ça » ne signifie pas baisser les bras ou être pour la hausse (J’ai mal au coeur juste à y penser) 

Être comme ça, c’est avoir 4 enfants sur qui je dois veiller, c’est avoir tellement de dettes que je ne répond plus au téléphone, c’est devoir choisir entre ses convictions mais le besoin immédiat et urgent de ravoir mes prèts et bourses pour pouvoir manger chaque jour. 
Être  »comme ça » c’est un choix atroce, vous n’avez pas idée mais c’est avant tout, le besoin de survivre…tsé dans le genre répondre au premier étage de la pyramide de Maslow, genre besoin physiologique ?
 
La jeunesse a ça de beau, elle confronte, affronte et se tient droite. Mais la jeunesse n’a pas considérée dans son profond désir de changements sociaux, les conséquences dramatiques qui se répercutent sur de nombreux étudiants ne pouvant pas se permettre d’arrêter trop longtemps. Il faut penser à nos générations futures, certe, mais avant tout, il faut les nourrir dans l’immédiat…
C’est pas compliqué, je veux retourner finir ma session parce que Si je ne retourne pas aux études au plus sacrant, je perd mon logement, je perd mon auto, je perd mon hydro Québec, je met en jeu, réellement, mon avenir professionnel et je pitch en l’air ma vie personnelle. 
Avant de sauver les autres, il faut parfois prendre le temps de se sauver soi-même. C’est triste, mais j’en suis rendue là…. Même si j’irai encore manifester…. Je veux juste mes prèts, je veux juste manger et avoir un toit sur la tête… 
À cette fille sur facebook, une seule chose à dire : Réfléchis avant de juger… tu ne connais pas la réalité des autres… Bien des concepts t’échappent encore. 

Une autre chose… Ont va régler ça là. Savez-vous que dans la vraie vie, ont a pas toujours tout, tout cuit dans le bec? Il faut parfois faire des trèves pour mieux progresser. Il faut parfois faire des consessions quand le concensus est impossible. 
Nous ne voulons pas de la hausse des frais. Nous sommes partis en GGI en février… ont a mis le gouv. dans le caca (tant mieux!) avec notre report de session. On a gagné plusieurs partis de points. On a ébranlé suffisamment le gouvernement pour qu’il décide (Enfin ! ) d’aller en élection.
Allô???? C’est quoi ça ?!?!?! Rien ?!?!?!? Jamais contents ???? Os-ti, réveillez-vous ! On a gagné. Ont va enfin pouvoir, démocratiquement, en tant que société, décider si ont veut garder l’os-ti-de-morron ou si ont demande LE CHANGEMENT ! 

Quand je décompense… ou plutôt quand je pète les plombs solides.


Ce soir, bien honnêtement, je m’en venais bitcher sur mes collègues étudiants, qui ont, avec une majorité abérante de 18 voies, reconduit la grève…. et Watch out gang, jusqu’à la gratuité scolaire ! Sky is the limit, c’est beau la jeunesse…. mais ils n’ont pas de responsabilités pis ça paraît en maudit…

Bref, je parcourais mon mur facebook et je une fille atteinte d’un TPL a partagé avec nous ce vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=fZly12eGpNA

Que dire… franc, réaliste, choquant, ébranlant (bon sauf la fin qui aurait pu être… je sais pas, tk), dérangeant à la limite pour les coeurs sensibles ou ceux qui ne vivent pas dans le même monde que nous.
Puis, j’ai pris pour habitude d’aller voir les paroles quand quelque chose vient me chercher aussi profond…
J’ai lu, j’ai compris… oufff….
Avez-vous lu ? J’aurais, comme tant d’autres pu écrire quelque chose de semblable :

Help, I have done it again
Aides-moi, je l’ai encore refait 😦
I have been here many times before
Je l’ai tellement souvent vécu…
Hurt myself again today
Je me suis encore fait mal aujourd’hui
And the worst part is there’s no one else to blame
Et le pire là-dedans, c’est que je peux même pas blâmer quelqu’un d’autre.

Be my friend
Sois un ami
Hold me, wrap me up
Retiens-moi, couvres moi
Unfold me, I am small and needy
Prend moi en charge, je suis perdue et j’en ai besoin.
Warm me up and breathe me
Tiens moi au chaud, respires pour moi, pendant un moment.

Ouch, I have lost myself again
Ouch, j’ai encore perdue la map
Lost myself and I am nowhere to be found
Je suis perdue et je n’ai nul part où ont pourrait me retrouver.
Yeah, I think I might break
Ouin, je pense que j’ai dépassé les limites

Lost myself again and I feel unsafe
J’ai perdu contre moi-même et je suis en danger
Be my friend
Sois un ami
Hold me, wrap me up
Retiens-moi, couvre-moi
Unfold me, I am small and needy
Prends soin de moi, je suis perdue et j’en ais besoin.
Warm me up and breathe me
Tiens moi au chaud, aides moi à respirer


Les personnes atteintes d’un TPL sont bien souvent classées  »risque suicidaire chronique ».
Dans les faits, une personne étant considérée ainsi aura fait soit un nombre élevé de tentatives (ex: 16) ou alors plusieurs dans un court laps de temps.. ou les 2…. 😦
84% des TPL feront une ou plusieurs tentatives de suicide ou des actes para-suicidaire (ex: intoxication médicamenteuses répétées) (moyenne =3)
10% des TPL complètent leur suicide, souvent par  »accident »… à voulait juste dormir…. tsé… 😦
L’âge moyen pour un TPL ayant complétée son suicide est 32 ans (J’ai tu hâte en avril 2013 moi, m’a avoir dépassé la moyenne!)

Ce texte, il représente ce que peut se dire une personne TPL qui décompense solide. Je ne veux pas mourir, je veux juste dormir. Je vous parle, je vous appelle, je cris à l’aide sans pouvoir le dire vraiment. Entendez-vous ? Comprenez-vous que j’ai ou je vais dépasser les limites de l’acceptable? Qu’il faut que j’aille à l’hôpital, là là… aidez-moi.
Je ne veux pas mourir, je veux seulement dormir quelques  jours. Je veux seulement oublier, ne plus penser, perdre la carte, oublier ma vie et qui je suis.
Je ne veux pas mourir, je veux qu’on me contrôle. Qu’on m’aide, qu’ont me mettent en sécurité.
Je ne veux pas mourir, mais je prend le risque, parce-que je suis perdue, je me suis perdue. Je ne sais plus où j’en suis ou même ce qui me définit. Je suis un vide, je suis un danger dans cet état.

Mais je ne veux pas mourir… Non… croyez-moi ou pas, mais j’ai une peur attroce de la mort.
Alors pourquoi prendre le risque ? Parce-que certains jours la souffrance interne est telle que je suis prète à risquer ma vie pour pouvoir l’occulter pour un instant. C’est ça. C’est ça pour moi, je ne sais pas pour vous. Nous sommes tous différents. Forcément, nous avons chacun nos raisons de fuire notre vie.
PS: Nenon, ne vous inquiètez pas. Je vais bien, j’étais juste inspirée. 😉

Sia: Breath Me — Paroles de chanson (traduction en français) http://lyricskeeper.fr/fr/sia/breath-me.html#ixzz23UtwKJIC
https://papyrus.bib.umontreal.ca/jspui/bitstream/1866/4187/2/Miron_Valerie_P_2010_memoire.pdf

Réactions d’enfants … Je sais le titre est réducteur au max mais c’est une image, ok ?!?!


Je suis nounounne…. J’ai changé mon blog de place. Ça c’est ok pour moi. Mais savez-vous ce qui me gosse le plus ? C’est de perdre les likes sur mes articles et les commentaires que les gens avaient mis. 😦 Là ont dirait que mon blog est gros, oui, mais full plate pis je suis toute triste…. J’espère, j’imagine que je ne suis pas la seule TPL à avoir ce genre de réactions enfantines ? Je pense honnêtement que c’est le reflet de ma peur de ne pas être aimée, appréciée. Les likes et les commentaires représentent gros pour moi.
Même si je sais que je ne devrais pas …  Même si  j’aimerais mieux ne pas m’en soucier, c’est comme plus fort que moi.
Les likes représentent la preuvre que des gens apprécient ce que je fais. Qu’à la limite, ils aiment ce que je fais. Ils représentent mon besoin d’être appréciée. Ils y répondent, dans une certaine mesure.
Les commentaires sont mon ouverture sur le monde. Ils sont une preuve que je les intéresse, qu’ils ont envie de partager un quelque chose avec moi. Ils sont encore là des marques d’intérêts.

Bon, vous allez dire que c’est excessivement narcissique comme comportement… ben j’ai envie de vous répondre que les TPL sont comme ça, un peu narcisse sur les côtés arrondis par une estime de soi très faible et ce besoin d’être reconnus, plus fort que pour le commun des mortels. Parce que le besoin d’être reconnu, nous l’avons tous, c’est dans la pyramide de Maslow :

Je n’ai que rarement été digne d’intérêt pour les gens que je me discrédite moi-même.
Je suis comme ça, j’ai un grand besoin d’être reconnue pour m’estimer.
J’ai eu tellement peu la preuve que ma présence comptait que je crois que je ne fite pas nul part.
J’ai peur de l’abandon, j’ai peur de ne compter pour personne.

Quoi qu’il en soit, je peux être assurée d’une chose. Ma thérapie n’est pas oubliée, elle n’est pas loin, derrière mais encore bien ancrée en moi. Je suis capable de me retourner et constater pourquoi, par moi-même, je me sens si  »en colère » 20% , peine 60%, peur du rejet 60% et contente quand même parce-que mon blog, il est plus beau ici !
Oui, je suis capable encore d’écouter mes émotions, de penser pourquoi et relativiser.

Je sais que sous mon ancien blog, j’avais eu pleins de likes et de commentaires. Il suffit de quelques articles et j’en aurai sûrement ici aussi…. 🙂 De toute manière, ça n’enlève pas ceux que j’ai eu avant, je le sais bien que je suis lue et que plusieurs apprécient mon style… honnête et baveux. :p

Finalement…. que dire… ce blog, c’est rendu mon journal. Alors j’ajouterai une tite tranche quotidienne. J’ai fais plus que je le voulais au départ :
J’ai été chercher mon fils chez son père et nous sommes passés à l’épicerie se chercher de quoi concocter un bon petit souper, digne d’une étudiante hahahaha ! Un macaroni gratinées demandé par mon fils 🙂  et une mousse fraise banane pour dessert. Nous avons joué aux pouliches et a spiderman, il a peinturé, on a lu une couples de pages d’une histoire et il ronfle maintenant comme un tracteur bien au fond de son petit lit… avec MON oreiller grrrr 😀  lollll
En plus, j’ai réussi à me bouger et fais 2 brassées de lavage, la vaisselle, la litière, vider les cé-pu-bon du frigidaire.

Demain, je veux, c’est mon objectif, aller payer mon ticket et assister à l’AG de mon CEGEP. C’est important, très important pour moi. Mais la perspective de voir tout un tas d’étudiants de ma cohorte à quel point j’ai disjoncté cet été…. avec mes bras qui ne mentent pas sur mon état… ouf! 😦 Ça risque d’être un moment de stress et d’anxiété. Je vais essayer de ne pas anticiper. Outre le fait de m’inquiéter, ça ne m’apportera pas grand chose. Mais j’ai peur de ne pas avoir l’air… comment dire… pas normal là mais, pas bien… à cause de mon stress. Le pire, c’est que comme vous vous en doutez, parler de moi, ce n’est pas quelque chose qui m’arrache la tête. Le manque d’inhibition est peut-être même un problème… mais quand même…
En personne, avec des gens qui pourraient être fort sympathique mais où d’autre aussi me regarderont avec mépris et hauteur, impreignés dans leurs jugements subjectifs et irrésonnables.
C’est ça, ce gros ÇA qui me fou la chienne. 😦