Adolescence.


Hier, elle a craquée sous la pression des examens de fin d’année et des mathématiques, mais aussi sous la pression de l’intimidation subit à l’école. Elle en a ras-le-bol des grands innocents qui l’insultent, qui la traitent de tous les noms et qui la ridiculisent. Elle en a pleins son casque des amis qui vous traitent en moins que rien et qui vous plantent dès qu’ils sont avec quelqu’un d’autre. Écœurée d’être bouche-trou et le bouc émissaire. Elle ne m’en avait pas parlé… Non. Elle craignait de me faire de la peine. Maintenant, elle veut que je l’aide. Je suis la seule qui peut l’aider.

Comment suis-je sensé faire ? Mon expérience de vie au plan sociale n’est pas très reluisante non plus ! Je suis TÉS et pour elle, ça veut dire beaucoup. Elle compte sur moi. Je suis la seule personne qui peut l’aider selon elle. Ses paroles étaient aussi clair que de l’eau de roche. Bien honnêtement, je sais que je n’ai pas ce qu’il faut pour l’aider. Je ne peux pas être que TES avec elle quand bien même que j’essaierais de l’être ça ne fonctionnerait pas parce-que je suis sa maman, d’abord et avant tout. C’est pas pour rien que les professionnels n’ont pas le droit d’intervenir auprès de leur famille. On ne peut pas faire abstraction de nos émotions.
C’est certain qu’il y a quelque chose à faire. Je peux appeler l’école, parler à la psycho-éducatrice (que l’ado n’aime pas) et voir si vraiment, elle n’est pas aidante comme l’ado le prétend. Je peux faire une demande pour la psychologue à la DPJ.., mais après le 3 mois d’attente, elle aura droit à 10 rencontres et puis, basta! Elle devra retourner sur une liste si on veut qu’elle poursuive. Ici, je me réserverai de passer des commentaires… Faire une demande au CLSC ? Ouais. ok. Là par contre, si je me met à défoncer les murs, je risque de faire planter solide par la DPJ… le calcul est très simple en matière d’intervention : L’enfant va pas bien —» C’est forcément la faute du parent alors qu’en réalité, elle ne s’est pas confiée avant parce qu’elle ne voulait pas le faire avec la famille d’accueil, qu’elle craignait de ne pas pouvoir revenir ici et qu’elle avait peur de me faire de la peine.

Bref… On a un TÉS qui s’occupent de me supporter dans la ré-intégration de l’ado à la maison ; Elle est revenue depuis 2 semaines. C’est clair que je lui ais parlé dès ce matin et que nous avons fixé une rencontre. Lui, elle l’aime bien. Puis, elle devrait pouvoir intégrer un groupe d’habiletés sociales, ce qui pourrait être réellement aidant.

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